Centre hospitalier François Quesnay et le Couvent
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Centre hospitalier François Quesnay et le Couvent
Le centre hospitalier François Quesnay est une longue histoire, c'est à partir de 1226 que la ville de "Mante" à vu se construire une léproserie dans le quartier de Saint Lazare Lez Mantes, "la Maladrerie Saint Lazare". Toutes les Maladreries ont cessées leur activité de "léproserie" au cours du XVI ͤ siècle.
En1450 l'administration de Saint Lazare appartient à la ville. L'administration et maîtrise de Saint Lazare lez Mantes est donnée, par le maire et l'échevin, à un prêtre Thomas Messange et en 1460, elle est donnée à Guillaume Sabrevois également prêtre.
L'hôpital générale fût créée en exécution de la déclaration de Louis XVI en juin 1662 qui souhaitait que les villes et les gros bourgs du royaume disposent d'un établissement pour loger, enfermer et nourrir les pauvres, les mendiants et les miséreux. Mais c'est en 1668 que, par la main de Colbert, des lettres de patentes furent publiées le 17 novembre 1690 confirmant le rôle d'enfermement de miséreux. C'est également par ces lettres patentes qu'il demande à ce que cet établissement soit nommé "Hôpital Général de Mantes". La fonction de cet hôpital, pour Louis XIV, est de "nourrir et entretenir les pauvres invalides, les retirer de leur oisiveté en les appliquant aux métiers dont ils seront capables "…//.. que les "pauvres" malades doivent être envoyés à l'Hôtel Dieu pour y être soignés et nourris le temps de leur maladie etc. Signé Louis, par le Roy Colbert
1742 début de la construction d'un nouveau bâtiment. Conçu par un dénommé Varin, maître maçon et entrepreneur à Paris. Il est édifié sur l'emplacement de la léproserie Saint Lazare. En 1790, il reçu la dénomination d'hospice des vieillards et des enfants. A la révolution l'Hôtel Dieu et l'Hôpital général furent réunis. Alphonse Durand le modifiera à partir de 1853 pour recevoir les nouveaux pensionnaires de l'Hôtel Dieu qui est désaffecté en 1854. La réunion de ces deux établissements, hôtel Dieu et Hôpital Général permettait l'amélioration des conditions et de la technique médicale. Il deviendra hôpital/ hospice, et les nouveaux locaux seront inaugurés le 05 mars 1854.
En 1876, dans un local laissé vacant, la première maternité sera installée. Trois bâtiments furent construits boulevard Calmette entre les deux guerres (maternité, chirurgie et dispensaire) Ils ont été démolis en 1998.
Cet hôpital sera détruit à partir de 1959 et sera remplacé par l'hôpital François Quesnay jusqu'en 1997. En 1976, l'ancien Couvent des Bénédictines *¹ hébergera une partie du personnel hospitalier. Cet établissement hospitalier sera finalement progressivement détruit en septembre 2000 après les jeux mondiaux des pompiers.
Il sera remplacé par le nouvel hôpital François Quesnay boulevard Sully, à l'extrémité de l'ancien aérodrome (Aerodrome de la demie lune) et sera inauguré en 1997 par le président de la république Jacques Chirac.
Mais l'histoire de ce centre hospitalier est, à partir des années 1976, partiellement lié à celle du Couvent des Bénédictines *¹. En 1814, les Bénédictines s'installèrent dans l'hôtel du Duc de Mornay (n°1 de la rue aux Pois) ce prestigieux hôtel qui a vu séjourner Anne d'Autriche. Restauré en 1710, il fût vendu aux Bénédictines en 1819 afin d'ouvrir une maison de retraite et un pensionnat.
Devenu trop exigu et n'ayant pas la possibilité de s'agrandir, les religieuses se tournaient vers le quartier Saint Lazare (plateau des Martraits annexé par Mantes au détriment de Mantes la Ville en 1804). En 1859 les Bénédictines firent l'acquisition d'un terrain de 3 hectares environ occupé par quelques constructions et une ferme "La Belle Etoile". La première pierre de cette imposante construction a été posée en 1867 mais ce n'est qu'en 1871, bien que la construction ne soit pas achevée, qu'elles purent commencer à s'installer. Les chapelles ne furent terminées qu'en 1879. Au nombre de trois : La chapelle des Religieuses, des Dames pensionnaires et des élèves, elles sont situées au niveau de la rue du Clos Pinet (actuellement Bricorama).
"Les 4 Images ci dessous sont issues des archives municipales de Mantes La Jolie, elles proviennent de la collection BERTIN © Reproduction interdite sans leur autorisation."
Mais les Bénédictines avaient vu grand, très grand même, ce couvent n'aurait jamais été occupé en totalité durant les années de 1871 à janvier 1905. C'est le 8 aout 1905, puis le 9 mars 1906 et finalement le 2 mai 1906 que fut appliqué un arrêt du Président du Tribunal de Mantes qui demandait la liquidation judiciaire. C'est le crédit foncier qui s'est porté acquéreur, le 03 aout 1906, Monsieur Couzard devient le propriétaire.
Le 18 janvier 1919 c'est la ville de Mantes, par son maire Monsieur Goust qui rachète toutes les constructions édifiées sur ces 13000 m² de terrain. Après restauration par l'Office Public d'Habitation à Bon Marché, ce sont 48 logements qui ont été mis à la disposition des familles les plus déshéritées.
C'est en 1976, le 22 avril, que le couvent était cédé à l'hôpital François Quesnay pour le franc symbolique mais les "charges" se montaient à 910 000 franc (environ 140000€).
Et maintenant en 2017, quel est l'avenir de cette construction ? Lors d'une réunion avec un représentant de la mairie en janvier 2018, il nous est assuré qu' il n'est pas dans les plans de la mairie de faire disparaitre cette construction (Extrait du document de Mr Edouard Fosse).
Date de dernière mise à jour : 11/02/2018
Commentaires
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- 1. Evelyne Guyader-Debrabant Le 12/02/2018
On a vraiment une belle ville..-
- lammcLe 13/02/2018
Oui, très riche en histoire.
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