La Camargue (encore)

           

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           C'était en Avril, un petit tour s'imposait en Camargue, toujours dans notre gite préféré au bord du petit Rhône. Comme je vous le disais dans l'article "mes villes coup de cœur/ Arles et la Camargue" Il y a toujours quelques chose à découvrir. Nous avons visité le cryptoportique, visite très intéressante, 

                             

                                        

             Le dossier Arles a été mis à jour (Cryptoportiques situé sous l'hôtel de ville). Nous avons refait les visites déjà bien connues de nous mais nous souhaitions les faire découvrir à Martine, Abbaye de Montmajour, Uzes, les Saintes Maries de la Mer, Aigues mortes, Abbaye de St Roman, etc. …..

            Si nous sommes venus à cette période, une bonne raison à cela, car c'est la féria de Pâques. Le temps n'était pas excellent, ce qui fait que la fête était moins belle et moins festive. Mais le spectacle présenté nous a comblé.

            Je vous propose pour commencer deux vidéos:

                - Le défilé:              - La féria : 

 Puis nous avons découvert :

La tour Carbonnière

            Chacune des promenades dans cette belle région nous apporte son lot de découverte. Jean Pierre (encore lui) du mas Médaille, nous demande "vous connaissez la tour Carbonnière" hé bien notre réponse était non, alors en route pour ces explications. 

                                                         

            Voici quelques voyages que nous faisons en Camargue et dans le Gard, mais cette tour nous ne l'avions pas vu. Effectivement, en janvier 2009, une porte de bois est venue fermer l'accès à ce monument qui est classé aux monuments historiques depuis 1889. Située sur le territoire de Saint Laurent d'Aigouze. Dans ce contexte, peut être sommes nous passés à proximité mais sans accès, nous avons passé notre route. Il semble que cette fermeture se soit faite de façon peu cavalière, les personnalités de Saint Laurent d'Aigouze, d'Aigues-Mortes, etc. n'en auraient pas été informés. Bien sûr, un tel monument ne peut être fermé sans raison, ici ce sont des travaux de rénovation et de mise en sécurité qui étaient prévus. 

            En 2010 création d'un parking et d'un chemin de promenade permettant la découverte de la faune et de la flore de ces marais, ce n'est qu'en 2014 que l'accès à cette tour et à sa terrasse est enfin accessible librement.

                                                   

            Située sur la départementale 46 entre Saint Laurent d'Aigouze et Aigues-Mortes, posée au milieu des marécages entre le Vistre et le canal du Rhône, cette tour domine la petite Camargue. Construite au XIII ͤ siècle, elle était un passage obligé pour accéder à Aigues-Mortes, ce passage était assujetti à péage. Sa méthode de construction est identique aux fortifications d'Aigues-Mortes, sa terrasse était équipée de pièces d'artillerie, d'un créneau sur chacune des faces et d'une échauguette à chaque angles (il n'en reste qu'une).

                                              

            Construite en avant poste de la cité, un acte de 1346 la cite " Cette forteresse est la clé du royaume en cette contrée". En 1409 le roi établit un droit de péage sans aucune exception, jusqu'à cette date certaines personnes en étaient exemptées, les résidents, pour ne citer qu'eux. Ce revenu était affecté à l'entretien de la route, mais beaucoup de ces fonds étaient détournés par les gouverneurs. Le péage a été supprimé à la révolution. Au début du XIX ͤ la tour s'était fortement dégradée, les réparations très onéreuses, il fut envisagé de la démolir (1870). Mais la restauration intervient en 1858 elle devient propriété de l'état, pour être cédée finalement à la ville de Saint Laurent d'Aigouze. En 1872, deux voies de contournement furent construites afin de faciliter le passage.

            Alors oui c'est une belle promenade à faire. Du parking nous rejoignons la tour par un platelage en bois au dessus des marais, cela permet de découvrir les nombreux échassiers, les poules d'eau, mais aussi des ragondins. Puis accès à la terrasse de la tour, là le spectacle est grandiose sur les marais de cette petite Camargue sa faune et ses troupeaux de taureaux.  

                            

                                        

     Reserve de Scamandre

            Autre sujet très intéressant, la réserve de Scamandre. Nous sommes passés des dizaines de fois devant cette réserve sans voir l'entrée. C'est vrai qu'elle se trouve dans un virage, sur une route très étroite bordée de profonds fossés. Nous avons longtemps longé et admiré ces roselières en empruntant la départementale 179 qui va de Gallician à Montcalm entre les étangs de Grey et du Charnier, ou à l'intersection vers St Gilles. Mais là ce n'est que du bonheur, enfin lorsque le temps est avec nous.

                          

                           

                                         

            Le centre de découverte du Scamandre est ouvert gratuitement au public. A l'entrée trois sentiers de découverte sur 215 ha, le sentier de la Mare, du Butor, de la Fromagère. Chacun avec ses petites particularités mais tous en milieux naturels. Roselières, marais, étangs, prairies, …. Le premier jour, sous la pluie, nous ferons le sentier du Butor construit au dessus des marais, à l'extrémité un observatoire équipé de tableaux d'interprétation. Le lendemain nous ferons le grand sentier, mais toujours sous la pluie ce qui gâche le plaisir et la découverte. Mais, malgré ce temps nous aurons l'occasion de voir une faune très riche, oiseaux, grenouille, et d'écouter les bagarres entre les carpes et les ragondins. C'est le début du printemps, alors la flore n'est pas encore très développée.  C'est une ballade qu'il faut faire aux premières heures du matin avec, si possible du soleil, alors notre prochain voyage chez Cathy et Jean Pierre se sera très certainement notre priorité.

          

                           

                          

      Le pont des Tourradons

            C'est une voie sans issue, ce pont métallique enjambe le canal du Rhône à Sète. En allant jusqu'à l'extrémité de ce chemin nous tombons sur une réserve qui est au dos de l'étang du charnier. Ici également c'est une zone de marais assez dense, mais curieusement pratiquement pas de visiteurs à l'exception de quelques cyclistes qui empruntent la piste le long de la berge et le garde du parc que nous avons croisé.

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            Ce pont est fortement bombé, nous stationnerons sur le bord d'un chemin afin de pouvoir découvrir ces marais. Nous sommes surpris par la richesse des oiseaux qui fréquentent cet espace, c'est vrai que là, ils ne sont pas dérangés.  

                                      

            Du haut du pont de très beaux points de vue sur ces marais de la Camargue gardoise, au loin nous apercevons la tour de Constance d'Aigues-Morte.    

                              

            Mais la Camargue, ce n'est jamais terminé, alors au prochain voyage, aux prochaines découvertses