St Pierre Colamine à Arles

St Pierre Colamine à Arles

          Oui ce voyage était prévu depuis très longtemps, Férias d'Arles oblige, alors au matin d'une belle journée (bon n'en rajoutons pas, nous sommes en île de France) nous partons pour le sud. Mais là nous devrions trouver le soleil et la chaleur. Dans un premier temps et pour ne pas mettre trois jours à descendre nous prenons l'autoroute et dès que nous avons passé Clermont Ferrand nous sortons direction la ballade. 

          Un premier arrêt sur le site troglodyte de Jonas est à St Pierre Colamine (grotte-jonas@orange.fr). La visite de ce site est très intéressante. De plus de beaux points de vue sur la vallée. Pourquoi une habitation troglodyte ? Bien, cela offrait de nombreux avantages celui de s’abriter dans une construction réalisée à moindre coût et d’un entretien relativement économique mais pas seulement, elle mettait les habitants à l’abri des pillards. C’est vers la fin du Xe siècle que les monastères ont commencé à voir le jour, dans cette région il existe d’autres sites de ce type, l’existence de ces fondations monastiques dépendait du bon vouloir des seigneurs propriétaires. Mais au XIIIe siècle ce monastère n’abrite plus de moines mais des paysans et un chevalier. Ces constructions ont été creusées par l’homme dans des falaises de tuf volcanique. Sur celui-ci nous avons pu voir une chapelle (classée aux monuments historiques en 1886) construite probablement au XIIe (il y a encore des fresques en bon état sur les murs), un sanctuaire Celtique, une boulangerie avec son four, la demeure du chevalier construite sur plusieurs étages avec son escalier à vis (impressionnante réalisation avec les moyens de l’époque) avec son pigeonnier et en façade nous voyons le trou des latrines. Pour terminer, et c'est la logique, le mouroir mais il n'est pas accessible.

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        Et puis, notre ami Jean Pierre nous en a fait la pub alors nous y sommes passés. Nasbinals sympathique village avec son rémouleur, J’aurais aimé lui donner mon couteau de poche à affuter mais il m’a dit « Maintenant c’est l’heure de la pétanque, alors je range les outils » Bon il a probablement raison. Mais ce village n’est pas intéressant que par son centre traversé par un petit cours d'eau, non les environs sont magnifiques, c’est pour ces paysages que l’on aime cette région que nous avons traversé très souvent, L'Aubrac. Ici au moins les paysans ont compris l’utilité des murets dans les champs, cela rend, pour les touristes que nous sommes, le paysage agréable, les champs sont bordés de murets de pierres et de haies, un petit effort et nous sommes en Irlande.

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         Jean Pierre, mais celui-ci est de TF1, dans un de ses reportages nous avait présenté le canyon de Bozouls qui est à quelques kilomètres de Rodez, alors comme nous sommes sur la route nous y allons. Ce canyon a été creusé par le Dourdou. Ce cirque est impressionnant de par ses précipices, les maisons sont littéralement posées sur le bord de la faille en forme de fer à cheval de près de 400 m de diamètre mais de 100m de profondeur. Au fond du canyon une maison. Nous nous posons à la terrasse d’un bar sur le bord de la faille pour profiter pleinement de ce paysage, puis nous faisons le tour (un chemin permet de traverser à pieds mais le temps nous manque, et peut être aussi le courage). Sur l'éperon central s'élève l'église St Fauste qui aurait été construite à l'emplacement du château… Ce coin est tellement agréable qu'il faudrait prévoir une petite journée pour le découvrir. Alors pourquoi pas lors d'une prochaine visite, une réservation d'un gite sur le bord de la faille ?

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          Puis arrive Rodez ou nous ferons notre pause du soir. Après avoir posé nos valises, un petit repas dans la vielle ville. Nous souperons au restaurant l'Aubrac la salle est décorée d'une très jolie fresque.  Puis au retour nous admirons la cathédrale illuminée qui met en valeur le très joli clocher et ses très nombreuses gargouilles. Après une bonne nuit, nous partons faire la visite du centre historique, mais Rodez est construit sur une « grosse bosse » et bien sûr nous sommes stationnés en bas. Ce centre historique est surprenant, des habitations proches de taudis (mais peut être n'avons-nous pas suivi scrupuleusement le plan) nous accueillent mais ensuite dès que l'on arrive dans le quartier "commerçant" on y découvre de très belles constructions. Maisons Canoniales du XVe, la cathédrale du XIIIe au XVIe, le palais épiscopale du XVIIe, les fortifications, etc. …. bref agréables à visiter et à  flâner dans les ruelles.   

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          Après cette promenade en ville, nous poursuivons vers les Gorges du Tarn, notre dernière visite n’avait pas été concluante, nous avions fait le voyage sous la pluie et dans le sens Florac à Peyrelade c'est-à-dire le long de la paroi. Cette fois nous sommes partis de Peyrelade jusqu’à Florac. Dans cette petite ville au départ des gorges nous faisons un arrêt à la cave mais ici c'est du fromage (bleu des causses). Nous avons réalisé un excellent voyage dans une très joli cadre ensoleillé, bien sûr ce ne sont pas les gorges de l’Ardèche (c’est mon avis) mais elles sont très jolies. Tout le long des 53 km de ces gorges qui vont de le Rozier à Quezac, nous admirons les différents points de vue, cirques et particularités, par exemple l'accès à ces petits villages de l'autre coté de la rivière qui se fait par des treuils et poulies. Le midi nous faisons une pause à St Enimie, un très joli village médiéval construit autour d'un monastère Bénédictin fondé en 951. Mais tout d'abord restauration, nous nous installons dans crêperie à l'ombre des arbres et tout près de la piscine. Dans ce village il y a des gites qui doivent être très sympa, une nuit ici doit être reposante. Le village, nous le visitons après notre pause repas. Nous découvrons la source de la Burle qui coule au pied d'une grotte qui abrite une chapelle (l'ermitage) et qui continue son chemin sous un magasin et traverse la cave, sympathique et joli), l'église et son clocher particulier, le monastère, le pont qui traverse le Tarn et qui nous permet d'admirer le village avec recul, puis les hauteurs avec un point de vue sur les gorges. Juste après le pont il y a une "maison" construite en pierres sèches et son toit en lause  mais défigurée par un affreux panneau "P" et des voitures qui la masque.

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           Après ce reposant arrêt nous poursuivons par la corniche des Cévennes, jusqu'à Anduze, là pas besoin de s'arrêter on roule à 30 km/h et on admire le paysage et les points de vue, nous avons l'impression de circuler sur le toit du monde, c'est une ballade agréable. Anduze, nous ne ferons que passer, nous nous sommes arrêtés il y a quelque temps, le vieux quartier est agréable mais la ballade en petit train nous n'avions pas apprécié surtout qu'à l'arrêt il n'y a rien à voir.

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          Et puis d'une traite, Nîmes et notre gîte à Arles, le Mas Médaille ou Jean Pierre et Cathy nous accueillent toujours avec autant de sympathie. Cet endroit, je l'ai déjà écrit, est superbe, reposant, au calme en dehors d'Arles, Jean Pierre travail d'arrache pieds afin de terminer deux autres gites qui, pour un au moins sera disponible en juillet pour la fête du cheval aux Saintes Maries (on croise les doigts). Jean Pierre nous fera découvrir un Jujubier et gouter ses fruits, nous en ramènerons quelques un pour les faire découvrir à notre famille, il a toujours de bons conseils de promenade, d'activité. De ce petit coin nous allons nous balader toute la semaine, profiter des digues pour flâner le long du petit Rhône, profiter de la piscine, et de nos amis Anne Marie et Pierre qui vont venir nous rendre une petite visite. Mais nous sommes ici aujourd'hui c'est aussi pour profiter des férias, la féria du Riz, c'est la fête en Camargue pour deux semaines. Cette semaine les férias et la semaine prochaine la fête du riz.

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Camargue et la région PACA

          Mais un petit commentaire sur le riz, normal c'est la fête des moissons de ce produit.

          Alors le riz c'est la Camargue. Avec ses 150000 ha environ elle compte de très nombreuses rizières, elles représentent environ 20000ha de cet espace.

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           Les rizières de Camargue produisent 98% de la production nationale, à l’occasion de nos différentes visites en Camargue, nous avons eu la chance de pouvoir suivre l’évolution de cette culture. Seule la récolte qui doit se faire la semaine prochaine, nous sommes le 16 septembre à l’occasion de la fête du riz, nous est inconnue, mais nous ne désespérons pas. (srff@wanadoo.fr). C’est en 1593 que Henry IV sur les conseils de Sully ordonna la culture du riz en Camargue. Sans l’apport d’eau douce par ses canaux d’irrigation (Roubines) des parcelles la Camargue serait un désert salé.  Il est cultivé en petites parcelles préparées durant l’hiver, elles sont alimentées, dès avril, en eau par une entrée mais également une sortie qui est indépendante. La mise à niveau des sols est très précise et se fait maintenant avec de très gros moyens (tirs laser) afin que la levée soit homogène sur l’ensemble de la parcelle. Différentes méthodes de semis  sont mises en application cela va jusqu'à l'hélicoptère. Puis vient le cycle de développement: Semis, début de tallage, montaison, maturation récolte, pour cette phase, les parcelles sont asséchées une dizaine de jours avant le passage des moissonneuses qui seront montées sur chenillettes pour l’occasion. Ces outils sont des monstres de technologies qui déterminent le rendement d’une parcelle durant la moisson, mais là c’est une autre histoire nous ne les avons pas vu. Bien sûr avant qu’il ne se retrouve dans notre assiette le riz doit encore subir toute une préparation. Il existe de nombreuses sortes de riz, blanc, complet, rouge, noir, chacun à sa particularité mais tous sont excellents, c’est normal ils sont Camargais….   Pour d'autres infos données par des professionnels, RDV sur www.rizdecamargue.com

          C’est vrai que le but principal de ce voyage était la feria du riz, le samedi donc rendez vous dans les arènes d’Arles magnifiquement décorées pour l’occasion de cette corrida Goyesque. C’est à Claude Viallat qu’a été confié le décor de cet amphithéâtre. Ce spectacle, s'il peut déplaire, fait partie d'une culture. En France la corrida est classée dans la liste des biens immatériels culturels. En ouverture nous avons droit à quelques notes d'opéra avec une voie remarquable, tous ces artistes vont accompagner les faenas qui le mériteront.

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           Maintenant place à la corrida. La corrida c'est le combat d'un toréro à pied avec un taureau âgé d'au moins 4 ans. Les toros de Daniel Ruiz, qui devaient concourir, ont été changés au dernier moment  et remplacés par ceux de l’élevage Zalduendo, 6 belles bêtes de 500 à 535 kg. Trois matadors, Morante de la Puebla, El Juli, Juan Bautista. Il est dit que la corrida est centrée sur les qualités des toros, sa bravoure, sa noblesse, son allégira, les toros sortent par ordre d’ancienneté de l’élevage il n’y a donc pas de tirage au sort (soreto). Le paséo terminé (défilé de présentation), le premier taureau fera son apparition dans l'arène, les péones placent le taureau afin que le picador sur son cheval protégé par un caparaçon puisse tester la bravoure du taureau à l'aide d'une longue pique puis en seconde partie la pose des banderilles est enfin la troisième partie qui consiste après une série de faena à la mise à mort. Nous avons apprécié le spectacle du Rejon, le travail du cheval, du cavalier et du taureau, nous avons moins aimé la corrida d'autant que l'un des matadors était très mauvais. Les deux autres nous ont proposé un joli spectacle. A la sortie, la fête était également dans les rues, mais beaucoup moins animées qu'à l'occasion de la féria Pascale.     (Pour lire la vidéo passez en mode plein écran)

          Arles est une ville vivante avec de très nombreuses animations, sur un WE nous pouvons voir les férias, la Camargue gourmande, le festival du cheval, la présentation de l'ambassadrice du riz, et je suis certain d'en oublier. Nous aimons cette ville pour ce qu'elle représente, elle est classée "ville d'art et d'histoire c'est une cité authentique avec ses ruelles étroites, ses places vivantes bordées de restaurants. Arles ce sont 72000ha soit la plus grande commune de France, elle comprend, les Alpilles, la plaine de la Crau, et la Camargue. Arles a 2500 ans, elle "héberge" de très jolis monuments, bien sûr les arènes qui sont en cours de restauration, elles sont simplement magnifiques dans leur habit blanc. Le théâtre antique, le cirque Romain, les thermes de Constantin, St Trophine son cloître et son portail, une douzaine de monuments sont répertoriés et classés dont certain sont du premier siècle avant JC. Ses monuments sont inscrits au patrimoine de l'humanité en 1981. Elle en a vu des personnalités mais également des artistes tels Vincent Van Gogh qui a peint Arles, le pont à bascule, les arènes, l'espace Van Gogh. Mais il y a  certainement beaucoup d'autres choses à découvrir comme le buste de Jules César découvert en 2008 dans le Rhône à coté des remparts. Bref se promener dans cette ville est tellement sympathique que c'est aussi pour cela que nous y revenons.   

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          La Camargue c'est aussi les St Marie de la mer, mais j'en ai déjà parle longuement dans mes reportages de http://lammc.e-monsite.com/rubrique,massif-central-et-camargue,837378.html et http://lammc.e-monsite.com/rubrique,la-camargue-et-les-ferias,682714.html. Comme à Arles, nous ne pouvons passer dans la région sans faire une halte dans cette petite ville haute en couleurs, les Saintes Maries nous adorons venir y trainer, chercher des "fringues" et déguster d'excellentes glaces.

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Images de Camargue

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        Mais également, Vaccares, les Salins de Giraud, Piemanson.....

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           Nous connaissons bien Aigues Mortes qui doit son nom aux marais et étangs qui sont des eaux mortes (Aquae Mortuae en Latin ou en Occitan Aigas Mòrtas) mais nous n'avions jamais eu l'occasion d visiter Les salins du Midi. Ce sera donc chose faite aujourd'hui.

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          La vocation salinière d’Aigues Mortes remonte à l'antiquité. C’est Peccius un ingénieur Romain qui a été chargé d’organiser la production de sel. La compagnie des salins du midi a été fondée en 1856, aujourd’hui l’exploitation s’étend sur 18 kms Nord Sud et 13,5 kms Est Ouest. Les Salins sont un site de prédilection pour la faune et la flore, la crevette rose (artémias) est un des rares être vivant dans ces eaux à forte concentration saline, c’est pourquoi nous pouvons y voir, dans les périodes ou elles sont sur notre territoire, d’impressionnantes colonies de flamants roses. La visite de ce site ne peut se faire qu’en petit train ou en 4X4, nous avons donc opté pour la visite en petit train. Celle-ci est très intéressante, bien que un peu bousculé pour faire de belles photos, mais on s’adapte. Tout au long de la visite on nous a expliqué les différentes phases de la production. La mise en eau, la concentration (saumure), la cristallisation (« les gâteaux » de sel on une épaisseur de 9 cm en moyenne) et la récolte (moisson des gâteaux de sel). Nous avons cheminé à travers les "Camelles" (tas de sel d'environ 8 m de hauteur). Qui sont arrosées afin de créer une croute qui protègera ces ….. des pluies Puis un arrêt au musée avec la projection d’une vidéo et la dégustation de différents sels (dont la fleur de sel, le sel aux piments …) La couleur plus ou moins rose des bassins est une indication de la concentration en sel.    

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         Et pour terminer notre ballade en Camargue le petit Rhône/ Notre gite a un accès direct sur les digues. Il faut savoir que le petit Rhône est le petit bras du delta du Rhône, celui-ci va de Fourques aux Saintes Maries de la mer, la promenade peut se faire sur la digue, c'est une ballade originale, sympa dans un environnement sauvage. On peut y voir de nombreux oiseaux et il semble que les pêcheurs viennent y faire des pêches miraculeuses. Lors de notre prochaine visite  au mas Médaille, on prendra les vélos et en route pour les Saintes Maries. On vous racontera !!

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La route des ocres est fascinante.

                Je ne rentrerais pas dans le détail du travail de l'ocre, il faut laisser ces explications aux spécialistes. Mais pourquoi toutes ces couleurs ? C'est la teneur d'argile et de goethite qui donne ces variations de teinte. Mais pour nous ce qui importe c'est la beauté de ces sites alors en route pour la visite.

                Le sentier des ocriers à Rustrel. Ce site est semi naturel, il a été façonné par la main de l'homme lors de l'exploitation de ces carrières, puis l'érosion a continuée son travail. C’est une très jolie visite à travers cette ancienne carrière qui a été réhabilitée en 2008. Le Colorado Provençal ou l’on peu se promener  en toute « liberté » (en respectant la nature) par des sentiers de randonnée. Ici nous pouvons découvrir les mille couleurs de l’ocre, cela va du blanc au rouge et ces sculptures magnifiques. Du parking nous accédons au site par un chemin à travers les sapins…., nous croisons un aqueduc en restauration, puis le Sahara, nous décidons finalement de prendre le circuit « moyen » (il y a 3 circuits de 2400 m à 5500 m) afin de voir la cascade (petite) mais surtout les cheminées des fées. Le circuit est très bien réalisé il nous permet d’accéder à des points de vue qui dominent le site et d’admirer ces merveilles. Nous terminerons cette ballade au restaurant la Rinsoulette, il faut souligner l'accueil sympathique. (Pour lire la vidéo passez en mode plein écran)

                Lors de notre dernier passage dans la région, nous avions fait un arrêt à Roussillon mais il était trop tard pour faire le sentier des ocres. Deux circuits balisés nous conduisent à travers une ancienne carrière. Ce site a été classé par l’état en 2002 (Je ne sais pas ce que cela veut dire). Ce site est aménagé avec un belvédère et des panneaux qui expliquent « l’ocre » et les sites rencontrés. C’est joli mais si l’on compare ce site avec celui de Rustrel, il est bien plus petit et moins coloré sans parler du prix !

                Par contre la promenade dans le village de Roussillon qui est perché sur la colline d'ocre est très agréable. De la terrasse en haut du village une très jolie vue sur le village mais également sur la vallée des ocres du Roussillon et sur le mont Ventoux très bien dégagé dans le ciel bleu.  

                Comment ne pas s'arrêter aux fontaines de Vaucluse source de la Sorgue, même si nous y avons déjà fait de nombreuses visites, l'ensemble du site est magnifique, l'eau et ses herbes donnent des reflets vert, c'est vrai que cette semaine nous sommes bien aidés par le soleil. La source est une des plus importantes résurgences au monde, elle n’a toujours pas révélée ses secrets, mais elle a héritée d'une belle légende qu'il vous faudra aller chercher. Elle est nichée au pied d’une falaise de 230 m de hauteur qui surplombe un gouffre aujourd’hui vide ou presque. Cette émergence Vauclusienne à été sondée jusqu’à moins 308 m mais elle garde le secret de son existence tant décrite par de nombreux écrivains. La source "Vallis Clausa" devient Les fontaines de Vaucluse en 1946. Son débit peut varier de 4 m³/s à  170 m³/s, la source débite environ 630 millions de m³ par an. C'est toujours une promenade agréable, rien ne change hormis le niveau d'eau dans le gouffre, les petits commerces sur le bord du chemin, la papeterie, bref nous avons l'impression d'y être passé hier.

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          L’île sur Sorgue appelée également "Venise Comtadine" est une ancienne cité de pêcheurs. Les eaux de la Sorgue ont fournies à l'industrie locale, avec les 62 roues à aubes qui existaient à l'époque, la force motrice. Quelques belles roues subsistent et sont entretenues avec amour.  Nous trouvons, avec difficultés, une table sur le bord de la Sorgue, tout est complet. Puis ensuite nous faisons une ballade dans la ville. Ce que nous avons aimé, ce sont les maisons de style, mais surtout les façades des magasins on se croirait 80 ans en arrière, c'est très joli. Ce que nous avons raté, la visite de la collégiale qui, paraît-il, est  magnifique à l'intérieur, mais bien sûr elle est fermée !

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                Située sur un pic rocheux, le mont Majour (« Grande Montagne »), à la porte d’Arles nous sommes allés visiter l’Abbaye de Montmajour. Des moines bénédictins, ont édifié au milieu du XIe siècle, La chapelle St Pierre puis une abbatiale, elle est fortifiée pendant la guerre de cent ans. A la fin du XIIIe siècle l’abbaye compte 56 prieurés. Les bâtiments médiévaux sont classés monuments historiques en 1840 et restaurés à partir de 1862, elle devient propriété de l’état en 1945. Il est regrettable, à mon avis, de voir ces bâtiments classés héberger des expositions tel que celle qui est actuellement « Le temps des mouches » on l’on voit des mouches enfermées dans un voile torsadé et entouré de cornes de bœuf, et dire que cela va arriver à la conciergerie mi novembre !! Les expos de photos elles se marient « pas trop mal » avec le cadre. On découvre cette abbaye dès la sortie d’Arles, ce monument est imposant et agréable à visiter. On entre par la crypte qui est presque entièrement troglodyte, le transept et le déambulatoire desservent sept chapelles. La nef date de 1153, la sacristie a été ajoutée au XVe siècle. Le cloitre est très joli restauré en 1827, le réfectoire avec son escalier à vis qui menait au dortoir. Mais il y a également un extérieur où l’on peut voir des tombes rupestres creusées dans la pierre et puis la tour Pons de l’Orme qui a été commencée en 1369, nous n’avons pas comptés les marches mais au sommet les panoramas sur la Camargue est imprenable, quelques images de l’abbaye prises du haut de la tour. Il n’est bien sûr pas possible de raconter toutes la vie de cet édifice, ni commenter toutes les composantes, ce que nous pouvons dire c’est que nous avons bien apprécié notre visite.

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                Saint Rémy de Provence de part sa situation géographique s'est dotée d'un maillage hydraulique permettant l'évacuation des eaux pluviales mais permettant l'irrigation des jardins, et des cultures. Chaque riverain à la charge de l'entretien des ouvrages. Le principal exutoire est le Réal, son débit est impressionnant. Ce canal emprunte l'aqueduc d'Eygualières jusqu'à Arles.

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         Et puis il faut penser à rentrer, alors à regret nous allons quitter notre gîte et tranquillement nous diriger vers Bourgoin ou nous passerons le week end chez Agnès et Christophe. Samedi soir nous décidons une ballade dans Lyon, ce sera très court, nous irons admirer le mur des Canus, très belle fresque en trompe l'œil sur ce bâtiment et à peine en auto un très gros orage, comme nous sommes sur les hauteurs de Lyon, la descente se fait presque en barque….!!

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         Dimanche nous décidons d'aller visiter le château de Fallavier dans le cadre de la journée du patrimoine, une ballade agréable dans un cadre sympathique avec des animations médiévales, équestres, des ateliers et de bonnes explications. Une journée sympa sans pluie.

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         Lundi nous avions prévu de poursuivre en continuant vers le Jura, mais à la hauteur de Bourg en Bresse, toujours de la pluie alors c'est décidé on rentre 

 

 

 

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